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Transport public: Vectalia arrive à Safi

Après avoir remporté un premier contrat en juillet 2018 pour la gestion du transport public à Nador, le groupe Vectalia arrive à Safi.

Le groupe va gérer le transport public de la ville dès le 1er janvier 2019, pour une durée 10 ans (avec la possibilité de rallonger la durée du contrat à cinq années supplémentaires), annonce un communiqué. L’investissement prévu: 26 millions d’euros.

Vectalia prévoit de mettre en place 70 nouveaux bus dans un premier temps, pour arriver à 90 bus d'ici 5 ans.

Les 70 bus vont parcourir 5,5 millions de km par an. Vectalia s’engage sur un niveau de fréquentation de l’ordre de 22 millions de passagers par an.

Le groupe annonce également qu'il gardera 158 anciens employés, et estime que 60 nouveaux emplois seront créés.

La nouvelle flotte à Safi disposera de la climatisation, rampes d’accès pour les personnes à mobilité réduite, mécaniques avec panneaux électroniques, caméras de surveillance connectées, ainsi que du nouveau système d'information avec des QR Code aux arrêts...

Vectalia prévoit également d'installer progressivement le service d'aide à l'exploitation (SAE) permettant de diffuser les informations en temps réel pour certaines lignes équipées de panneaux LED aux arrêt. Elle prévoit aussi de mettre en place des distributeurs automatiques de tickets aux principaux points d'arrêts, ainsi que des bus aux normes Euro 5 EEV et Euro 6.

Médias24.com - Mercredi 19/09/2018 à 11h30

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(Re)découvrez le patrimoine de Safi à travers l’encyclopédie solidaire MarocoPédia qui raconte l’histoire de Safi et de ses environs.


www-safi-marocopedia-com


La région Marrakech-Safi promet de créer 280.000 emplois d'ici 2022

C'est un plan de développement régional ambitieux qui a été adopté par les élus de la région Marrakech - Safi. Il prévoit la création de près de 280.000 emplois d'ici 2022, et fait la part belle aux projets structurants. Les premiers résultats sont attendus dès 2018.

Un ambitieux plan de développement régional (PDR), doté d'un budget de 16 milliards de dirhams et comprenant 60 projets, a récemment été adopté pour Marrakech-Safi. Telquel.ma a pu avoir accès au document. 6 milliards seront investis par la région, le reste par les partenaires qu'elle doit mobiliser, selon des sources au sein du Conseil régional.

Le plan fait la part belle à la production industrielle et agroalimentaire. La région présidée par Ahmed Akhchichine consacre à cet axe 26 projets, soit près de la moitié des chantiers prévus. Les quatre axes prévus dans le PDR sont : "Attractivité du territoire", "Croissance économique", "Éducation, santé et inclusion" et "Valorisation des patrimoines culturels". La région ambitionne de créer près de 280.000 emplois, ainsi qu'une valeur ajoutée de 50 milliards de dirhams.


Pari sur l'agroalimentaire et l'industrie

Dans une région où le secteur agricole occupe 53% de la population active, l'industrie agroalimentaire concentre justement une bonne partie de l'investissement consenti. 840 millions de dirhams ont été consacrés a cela. Cette enveloppe permettra notamment de doter Benguerir d'une plateforme de valorisation de la production agricole pour 300 millions de dirhams. Le projet est censé créer 6.000 emplois. Une agropôle régionale sera également créée sur 150 hectares pour un investissement de 400 millions de dirhams.

Le plus important investissement est réservé à la création d'un écosystème industriel à Safi. Le site, prévu sur une superficie de 3.000 hectares, bénéficiera d'un investissement de 2,5 milliards de dirhams, et est censé créer 27.300 emplois. Il comprendrait notamment un quai commercial, un port sec et une zone franche adossée au port.

Le plan envisage aussi la mise en place d'une plateforme logistique tirant profit de la position géographique centrale de la région. Dotée d'un investissement de 200 millions de dirhams, elle aura une capacité de traitement de 300.000 tonnes.

Le PDR prévoit par ailleurs la construction d'un parc d'exposition, d'un palais des congrès, ainsi que d'un parc d'attractions, chacun pour un investissement d'un milliard de dirhams.

L'aspect touristique de la région n'est pas en reste dans le PDR qui prévoit la création d'un centre de formation aux métiers du luxe. Ce projet s'articule autour du savoir-faire traditionnel local en artisanat et cosmétique. La construction de trois plateformes de valorisation de l'artisanat est également envisagée, conformément à la volonté exprimée par les responsables de la région de miser sur l'économie de proximité et favoriser l'émergence de projets et de métiers autour des territoires et des centres ruraux. 2 milliards de dirhams seront investis en ce sens, pour près de 11.000 emplois créés.


Accent mis sur l'inclusion sociale et la santé

Pour le volet "Éducation, santé et inclusion", le PDR de Marrakech-Safi porte deux projets: un centre régional de formation des instituteurs et un centre de formation paramédical, pour un investissement total de 30 millions de dirhams.

Le volet médical est un enjeu majeur. Les responsables de la région envisagent ainsi de construire trois hôpitaux à Chichaoua, Safi et Al Haouz, ainsi que six centres de dialyse, en plus d'un hôpital mobile pour les zones enclavées.

L'éducation n'est pas en reste. La région entend développer avec ses partenaires la généralisation de l'enseignement préscolaire, l'école numérique, ainsi que le concept de "micro-lycée". Destiné aux lycéens en décrochage scolaire ce projet propose de les accompagner dans l'obtention de leur baccalauréat.


Marketer son territoire pour plus d'attractivité

Les élus de la région ont compris l'intérêt d'un bon marketing territorial, et consacrent une partie de leurs efforts à son attractivité. Un projet de création de circuits touristiques labellisés est au programme, notamment dans les territoires ruraux et montagneux. L'objectif: structurer et organiser l'offre touristique.

La région entend par ailleurs promouvoir l'entrepreneuriat régional à travers le développement de plateformes de support et d'accompagnement aux porteurs de projets. 310 millions de dirhams ont été octroyés dans ce sens.

L'attractivité du territoire passe également par l'enseignement, et notamment la création du Campus international d'Essaouira, dont la région est cependant partenaire et non initiatrice. Le projet est doté d'un investissement de 2 milliards de dirhams.

Quant à la préservation du patrimoine, 25 millions de dirhams sont prévus pour déployer des programmes d'économie en eau, tandis qu'un autre programme, non budgétisé, portant sur la promotion de l'efficacité énergétique, doit être porté par la région. Un programme innovant de numérisation du patrimoine est également inscrit dans le PDR.

Le planning prévisionnel élaboré par les autorités de la région Marrakech-Safi prévoit des résultats dès le milieu de l'année 2018 pour certains secteurs, notamment l'économie de proximité et la formation professionnelle. L'éducation et la santé devraient produire leurs premiers résultats d'ici à la fin de l'année 2019.

Par Nizar Idrissi Zouggari - TelQuel - 31 Mars 2017

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Une délégation africaine en visite au chantier du nouveau port

Une importante délégation africaine conduite par Abdallah Said Sarouma, vice-président chargé des Transports de l’Union des Comores, a effectué, le 24 février, une visite au chantier du nouveau port de Safi. Cette visite a été organisée à l’initiative du ministère de l’Équipement, du transport et de la logistique. Elle avait pour but de permettre aux membres de la délégation de prendre connaissance de la réalisation de cette infrastructure de taille.

Les explications et renseignements techniques fournis conjointement par le directeur d’aménagement, Mohamed Lagnandi, et le directeur provincial de l’équipement, Mostafa Maaroufi, ont permis aux membres de la délégation de se faire une idée simplifiée sur la conception de ce nouveau port dont les travaux ont été lancés le 19 avril 2013.

L’aménagement du nouveau port de Safi est venu à point nommé pour accompagner, dans une première phase, le secteur de l’énergie et de l’industrie chimique dans la région. Il permettra, ainsi, d’assurer annuellement l’importation de 3,5 millions de tonnes de charbon, nécessaires au fonctionnement de la nouvelle centrale thermique de Safi dont la production devrait atteindre une puissance totale de 1.320 mégawatts (MW).

La seconde phase permettra, quant à elle, d’assurer annuellement l’importation de 7 millions de tonnes de charbon afin de répondre aux besoins de la centrale thermique de Safi pour la production de 2.640 MW à l’horizon 2020. Enfin, la troisième et dernière phase permettra de répondre aux besoins du Groupe OCP, en assurant un trafic supplémentaire de 9,6 millions de tonnes de charbon. Elle permettra également à l’autorité portuaire de procéder à la requalification urbaine du port Safi-ville, dans le souci de soutenir le développement économique et social de la région. Il convient de rappeler que la première phase de cet important projet consiste en la réalisation d’ouvrages de protection, notamment une digue principale d’une longueur de 2.263 m et une autre secondaire d’une longueur de 777 m.

L’ensemble de ces ouvrages de protection délimite un bassin de 76 ha. Quant aux ouvrages d’accostage, ils seront constitués à la fois d’un poste charbonnier sur un linéaire de 289 m et d’un quai de service sur un linéaire de 289 m, en plus de terre-pleins occupant une superficie de 3 ha et d’un cavalier de protection. L’enveloppe budgétaire dédiée à ce nouveau port, implanté sur l’ancien site «Sidi Danyane» à 15 km au sud de la ville de Safi, à 6 km du complexe industriel du Groupe OCP et à 2 km de la centrale thermique de l’ONE, est de 4 milliards de DH. À ce jour, le taux d’avancement des travaux se situe aux alentours de 65%, l’achèvement des travaux et l’opérationnalité de ce futur fleuron portuaire étant prévus à l’horizon 2018.

LE MATIN - 27 Février 2017

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Journée d’études à Safi
Plaidoyer pour le soutien des cultures alternatives

Lors de cette journée, les participants ont souligné l’importance de la gestion du secteur agricole dans la région de Abda et dans la commune Dar Si Aissa, à travers l’intensification de la vulgarisation agricole et l’organisation de campagnes de sensibilisation et de sessions de formation au profit des agriculteurs de la région, outre la possibilité de faire bénéficier les agriculteurs des projets du Plan Maroc vert (PMV).

Ils ont, également, mis l’accent sur la conjugaison des efforts du ministère de l’Agriculture, des experts et de la société civile pour le développement du secteur agricole, l’augmentation de la productivité, l’amélioration de la production, la création d’un comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations et la mise en place d’un bureau de vulgarisation agricole dans la commune Dar Si Aissa, ainsi que la contribution à faire réussir le projet d’irrigation localisée. Ils ont, en outre, examiné les moyens de développer les cultures alternatives dans la commune pour la réalisation d'un développement durable local, en particulier chez les petits agriculteurs.

Initiée par l’Association «Al Amal» pour le développement et la commune Dar Si Aissa, en partenariat avec la préfecture de Safi, les services provinciaux de l’agriculture et le Conseil de la région Marrakech-Safi, cette rencontre a été une occasion pour sensibiliser les petits agriculteurs à l’importance des cultures alternatives et à leur rôle dans le développement économique dans la région, en raison de leur impact positif sur la création de richesses et d’emplois et la lutte contre la pauvreté et la précarité.

Le PMV prévoit, dans le cadre de son Pilier II, un accompagnement de la petite agriculture avec comme principaux objectifs la modernisation solidaire de la petite agriculture pour la lutte contre la pauvreté et l’intégration de ces axes dans une stratégie de développement rural intégré et de développement de sources alternatives de revenu.

LE MATIN - 05 Janvier 2017

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Projet du nouveau port de Safi
L’étude de balisage de la première tranche lancée en octobre

Le chantier de réalisation de la nouvelle infrastructure portuaire de Safi avance. Le ministère de l’Équipement vient de lancer un appel d’offres pour confier à un opérateur spécialisé la réalisation de l’étude de balisage de la première phase du nouveau port. L’objectif est de sécuriser la navigation maritime et aider les navires en vue d’assurer leur atterrissage, engainement, entrée, accostage et appareillage dans de bonnes conditions de sécurité. Concrètement la prestation, objet de l’appel d’offres, consiste a réaliser un plan de balisage du port et de ses atterrissages tenant compte notamment du plan de masse de la phase I du port, son activité nautique et les types et tailles des navires qui vont l’utiliser.

Rappelons que le nouveau port de Safi figure parmi les grands projets de la stratégie portuaire à l’horizon 2030. Objectifs du projet : doter le pays d'un port capable de répondre, dans une première tranche, aux besoins de la première phase de la future centrale thermique de l’Office national de l’électricité et de l'eau potable (ONEE) en matière de trafic charbonnier et satisfaire ses besoins d’extension dans une deuxième tranche. Quant à l’accueil d’autres navires charbonniers et autres activités (OCP, minerais du port de Safi-ville, etc.) ainsi que d'autres trafics divers. Une fois achevé, le nouveau port de Safi marquera une nouvelle étape dans l’amélioration de la logistique d’approvisionnement de ces deux grandes entreprises nationales. Par ailleurs, le projet sera appelé à jouer un rôle socio-économique important sur le plan régional.

En effet, d’importants impacts socio-économiques positifs découlent de la construction de ce port. Listé dans une étude d’impact réalisée par le maître d’ouvrage, l’ensemble de ces impacts constituera un catalyseur fondamental pour la mise à niveau des infrastructures essentielles dont la région de Safi a besoin pour créer une nouvelle dynamique socio-économique. Ceci en fera, surtout dans le contexte de la régionalisation, un nouveau pôle économique de grande envergure qui émergera entre les trois pôles économiques historiques de Casablanca, Marrakech et Agadir.

LE MATIN - le 2 September 2016

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Logement: Une cartographie de la demande

- Les besoins dépassent 1,5 million d’unités.
- Près de la moitié des ménages optent pour les appartements.
- Engouement pour le construit, moins pour les terrains.


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Bonne nouvelle pour les promoteurs immobiliers. Désormais, les professionnels vont disposer d’une visibilité globale sur la situation du marché, favorisant ainsi une meilleure orientation de leurs investissements. Le ministère de l’Habitat et de la Politique de la ville a dévoilé, hier à Rabat, les résultats de la 1re enquête nationale sur la demande en logement. La démarche est d’autant plus importante que «les données concernent la demande réelle et non pas le besoin exprimé par certains ménages, sans avoir les moyens d’accéder au logement», comme l’a précisé Nabil Benabdallah, ministre de tutelle.

Les résultats de cette enquête, qui a porté sur 55.000 ménages, montrent que la demande globale en habitat atteint plus de 1,5 million d’unités. Sur ce total, la demande immédiate, c’est-à-dire sur une année, porte sur plus de 1,2 million d’unités, contre 349.087 logements pour la demande future, soit sur une échéance de 5 ans. Les responsables du département de l’Habitat précisent que les ménages exprimant une demande immédiate sont ceux qui ont déjà entamé le processus de recherche d’un bien immobilier ou comptent s’y mettre dans quelques mois.

Les données communiquées par le département de Benabdallah confirment l’urbanisation galopante du pays. A l’horizon 2020, près de 65% de la population sera installée dans les villes. Une orientation appuyée par les résultats de cette enquête qui relèvent que 86,5% de la demande en logement est exprimée en milieu urbain (1,4 million d’unités), contre seulement 13,5% dans le monde rural. Au niveau régional, l’essentiel de la demande est concentré sur l’axe Kénitra-Marrakech. La première région reste Casablanca-Settat avec une demande de 478.312 unités, suivie de Marrakech-Safi, avec 254.084 logements. Les demandes les moins importantes sont enregistrées dans les trois régions du Sahara avec seulement 34.563 unités. Les mêmes tendances sont relevées dans la répartition de la demande par ville. C’est Casablanca qui arrive en tête avec une demande s’élevant à 309.921 unités. La métropole est suivie de Marrakech, en pleine expansion, avec 111.865 logements. Il s’agit d’espaces urbains marqués par une grande dynamique économique, à l’image de Tanger, dont l’attractivité a été renforcée avec le lancement de grands projets, notamment dans la zone franche. Les trois grandes villes du Sahara, à savoir Dakhla, Laâyoune et Guelmim, enregistrent quant à elles les taux les moins élevés, avec respectivement 10.721, 8.907 et 5.821 habitats.

Ces résultats montrent également la reconfiguration de la nature de la demande. Une grande partie des ménages sont à la recherche d’un logement (82,7%), avec un faible intérêt pour les lots de terrain. Sur ce point, Benabdallah a rappelé la difficulté de trouver le foncier adéquat, qui s’est traduit par un recul des auto-constructions. Cette tendance est moins confirmée dans le milieu rural, où la demande en lots de terrain avoisine les 35%. Par type d’habitat, les ménages optent de plus en plus pour les appartements, avec un taux de 45%. En face, les maisons marocaines modernes, en vogue durant les années 80 et 90, n’intéressent que 34% des familles. La demande portant sur les villas reste faible, avec seulement 1,3% des ménages sondés.

Selon les données de cette enquête, les Marocains sont de plus en plus intéressés par l’acquisition des biens immobiliers. 86,5% des ménages ont exprimé leur volonté d’acheter leur logement contre 13,3% qui optent pour la location. Leur demande porte essentiellement sur des habitats neufs, soit 63,9% des ménages, contre 27,1% qui sont à la recherche d’un logement ancien. Ces habitats sont destinés en grande partie à la résidence principale (92,1%), contre 4,1% pour les résidences secondaires. «Cela ne veut pas dire que les ménages ayant exprimé cette demande ne disposent pas actuellement d’un logement. Ils s’agit plutôt d’une volonté d’accéder à un habitat de meilleure qualité», a expliqué Benabdallah. Les données relatives aux caractéristiques de la demande en termes de superficie et de nombre de pièces permettront d’y voir plus clair.

Près de la moitié des ménages sondés ont manifesté une demande pour des appartements. Sur ce total, 60% d’entre eux sont à la recherche d’une superficie variant entre 50 et 80 m². La quasi-totalité (87,4%) a exprimé un besoin de 3 à 4 pièces, contre 10,2% pour 1 à 2 pièces. Pour les maisons marocaines modernes, la superficie recherchée par 75% des ménages varie entre 50 et 100 m². Là aussi, la majorité des familles (76,5%) opte pour 3 à 4 pièces, contre 14,9% pour plus de 5 pièces. La taille privilégiée par les personnes intéressées par des villas dépasse 150 m². Celles-ci doivent comporter plus de 5 pièces, selon les déclarations de près de 86% des personnes interrogées. Pour les lots de terrains viabilisés, la majorité des demandes portent sur des surfaces entre 50 et 150 m² pour la construction de maisons marocaines traditionnelles et plus de 150 m² pour la réalisation de villas.

L’école, critère décisif du choix du logement
Le choix d’un logement est souvent lié à la qualité des infrastructures et des services de base. Un constat confirmé par les résultats de cette enquête nationale. Plus de 60% des demandeurs en milieu urbain considèrent que l’existence d’établissements d’enseignement est une priorité. Les autres critères de choix du logement sont liés à la proximité des centres de santé (47%), des souks et commerces (45%) et du transport en commun (42%). Dans le monde rural, les mêmes tendances sont observées, sauf pour le transport en commun, considéré comme plus prioritaire par rapport à l’existence des commerces à proximité.

Par Mohamed Ali Mrabi - www.leconomiste.com - Édition n°4740 Le 30 Mars 2016

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Bientôt une salle omnisports à Chichaoua et un hôpital psychiatrique à Safi

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Le Conseil régional a aussi approuvé le projet de réalisation d’un hôpital psychiatrique à Safi pour un û global de 6,5 millions de DH, avec 3,5 millions comme contribution du Conseil de la région, 2 millions de DH de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et 1 million de DH de la Délégation provinciale de la santé à Safi. Le Conseil a également entériné un accord de partenariat relatif au parachèvement de la construction d’une maison de l'étudiant dans la commune Akermoud (province d’Essaouira) d’un û global de 3 millions de DH, avec 2 millions comme contribution du Conseil et 1 million de la commune d’Akermoud. Le Conseil a également procédé à l’approbation d’un projet de raccordement de 24 douars au réseau d'eau potable dans la commune Mnabha (préfecture de Marrakech) pour un û global de 43,5 millions de DH, avec 36,2 millions de DH comme contribution de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), 5,72 millions de DH du Conseil de la région, 0,7 million de l’Assemblée préfectorale et 0,78 million pour les bénéficiaires. ....

LE MATIN - le 10 Août 2016

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Safi : Ouverture de l'autoroute Safi-El Jadida à la circulation le 4 Août 2016

le 8 Août 2016

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À Marrakech-Safi, pas assez de centres pour nouveau-nés

- Enfance espoir et la ligue marocaine pour la protection de l’enfance font de leur mieux.
- Les enfants handicapés n’ont aucune chance de s’en sortir.

Coeurs sensibles s’abstenir. Dans le bon sens du terme. Passer les portes d’un orphelinat exige une certaine distance émotionnelle. Orphelinat. Un mot qui fait peur, qui intrigue, sur lequel plane un vent de mystère. Pour toute la région Marrakech-Safi, il n’existe que 2 centres d’accueil et d’hébergement pour les nouveau-nés jusqu’à 6 ans, Enfance espoir et la ligue marocaine pour la protection de l’enfance, présidée par la princesse Lalla Zineb. C’est ici que la visite commence, dans le quartier d’Issil. Dès l’entrée, quelques pleurs, légers, que l’on entend des chambres où vivent les enfants par tranches d’âges. Dans un décor lumineux et coloré, l’ambiance est paisible. Même si ces enfants ont déjà une lourde histoire. Malgré toute l’attention portée par leurs nurses, qui en ont 6 chacune à charge, ils sont forcément en manque d’amour puisque la famille a disparu. Disparue ou en graves difficultés. Sur les 60 enfants pris en charge, 23 sont en situation de handicap. Pour eux, aucune chance d’intéresser les adoptants. Le plus âgé a presque 22 ans et passera sûrement une grande partie de sa vie sur son lit du centre d’Issil.

Des bébés dans leurs transats, dans leurs lits à barreaux, en train de jouer, de dormir ou de se réveiller dans les bras d’une nurse. Il y en a partout où l’on regarde. Tous en forme, aux vêtements soignés, avec pour beaucoup un large sourire sur le visage. Doucement, tout le monde se réveille de la sieste. Et il y a une maman venue s’occuper de la petite fille qu’elle vient d’adopter, en attendant la fin des formalités pour la ramener à la maison. L’adoption est aussi obscure que l’abandon. Ce n’est pas un acte que l’on aime étaler en société. Le plus frappant peut-être est de savoir qu’une femme célibataire, si elle n’a légalement pas le droit de mettre au monde un enfant, peut en revanche en adopter un tout fait! Cherchez l’erreur. ....

Stéphanie Jacob

www.leconomiste.com - Édition n°4772 - le 13 Mai 2016

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Développement territorial : Marrakech-Safi concocte sa stratégie régionale 2017-2021

La région de Marrakech-Safi retrousse ses manches pour s'offrir un programme de développement pour la période 2017-2021. Le Conseil de la région sélectionnera le 26 mai prochain un consultant afin de lui confier le marché de réalisation de ce projet de stratégie de développement. La région a programmé un investissement de 12 millions de dirhams pour l’élaboration de l’étude devant servir de base à ce plan de développement. Selon le Conseil, l’étude en projet permettra à la région de disposer d’informations «complètes» et «actualisées» sur les différentes composantes territoriales de la région et d’un état des lieux des secteurs majeurs.

Elle examinera et analysera les retombées des programmes de développent en cours et proposera éventuellement des actions complémentaires. Le tout devra aboutir à la définition d’une vision «réaliste» avec des axes de développement prioritaires de la région ainsi que leurs implications stratégiques. Cette vision sera déclinée en une stratégie intégrée par territoire (secteur et domaines d’actions pour les prochaines années) à travers l’élaboration d’un calendrier détaillé à mettre en œuvre et le budget à allouer aux projets. «Il s’agit aussi d’identifier les chantiers économiques prioritaires et définir les sous-stratégies de mise en valeur du potentiel régional et mettre en cohérence les différentes stratégies et politiques publiques, en assurant une bonne articulation territoriale et une appropriation du plan stratégique par les acteurs régionaux et locaux», explique la Région dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres. ....

Saïd Naoumi

LE MATIN - le 21 Avril 2016

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Safi : Hommage à la femme artisane

La Chambre de l'artisanat de la région de Marrakech-Safi a organisé, mercredi dernier, une cérémonie pour rendre hommage à la femme artisane sous le signe «Pour la mise en valeur du rôle de la femme artisane dans le développement régional». S'exprimant à cette occasion, le président de la Chambre, Hassan Choumias, a souligné que cette initiative est venue mettre en évidence le rôle avant-gardiste des femmes artisanes dans le développement économique et social du pays et leurs contributions aux côtés des hommes dans de nombreux domaines.

Lors de cette cérémonie qui a connu la participation des élus locaux et des personnalités civiles et militaires, une visite à l'exposition culturelle et commerciale des produits des femmes artisanes a été organisée. La Chambre de l’artisanat a également organisé à la Bibliothèque régionale de la ville de Safi une table ronde sur le thème de «La femme artisane entre la créativité et les contraintes».

LE MATIN - le 18 Mars 2016

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Safi : La construction du port et de la centrale thermique avance bien

Actuellement, les travaux sont réalisés à hauteur de 30% pour le port minéralier et plus de 25% pour la centrale thermique.

La construction du nouveau port de Safi avance selon le calendrier établi. Le taux de réalisation dépasse, actuellement, les 30%. Le projet a été confié à la GTM, une société nationale spécialisée dans les constructions des grandes infrastructures et à SRFA, une société turque. Situé au sud de Safi, le futur port, dont la première phase mobilise des investissements de l'ordre de 4 milliards de dirhams, tend à accompagner le secteur énergétique et l'industrie chimique de la région et à contribuer au développement du transport des grands vrac liés à l'énergie et à l'industrie minérale. La phase de construction du port génère, actuellement, près de 800 emplois directs.

Selon les prévisions, la première phase de ce nouveau port, sera fin prête en décembre 2017 et répondra, en premier, aux besoins de la nouvelle centrale thermique de l'ONEE, estimés à 3,5 millions de tonnes de charbon par an. Le nouveau port offrira également une capacité portuaire importante et extensible pour couvrir les besoins futurs en trafic d'import et d'export du Groupe OCP.

La création de ce nouveau port permettra de réaménager l’ancien port de Safi-ville pour traiter les autres flux commerciaux (céréales, marchandises diverses en conventionnel) à destination de l’hinterland proche. Il pourrait aussi accueillir des navires de croisière, puisqu'il offrira des infrastructures portuaires de qualité à proximité de la ville et au coeur de la nouvelle région administrative, Marrakech, capitale nationale du tourisme. Pour leur part, les travaux de la construction de la centrale thermique de Safi, également en cours, ont atteint un taux de réalisation de plus de 25%.

Mohamed RAMDANI

LES ECO - le 07 janvier 2016

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Lancement satisfaisant de la campagne agricole 2015-2016

La Direction provinciale de l’agriculture (DPA) de Safi a organisé, récemment, une journée d’information dédiée au lancement de la campagne agricole 2015-2016. Lors de cette rencontre organisée au siège de la province, il a été souligné que l’entame de la campagne agricole se déroule dans des conditions satisfaisantes. En effet, le facteur des pluies précoces cumulées au 18 novembre 2015, qui s’est établi à 54 mm, a été déterminant dans la mesure où il a amélioré la réserve en eau du complexe hydraulique Al Massira-Hansali de 12% par rapport à la même date de l’année précédente.

Aussi, cette réserve évaluée à quelque 2,8 milliards de m3 et correspondant à un taux de remplissage de 80% a été d’un impact très positif sur le secteur agricole à Safi qui s’est vu octroyer une dotation d’eau d’irrigation de 650 millions de m3, dont 7% devraient être destinés à irriguer les 6.700 ha en grande hydraulique dans la province de Safi. Il est à noter à ce propos que 600 ha de cette superficie sont reconvertis en irrigation localisée dans le cadre du Programme national d’économie de l’eau d’irrigation.

Cependant, il convient de retenir que la superficie agricole utile dans la province de Safi est de 349.835 ha (48.182 agriculteurs). Cette superficie est répartie en 6.700 ha en grande hydraulique, 4.500 ha en irrigation privée et 338.635 ha en bour. La province de Youssoufia dispose, quant à elle, d’une superficie agricole utile de 219.200 ha (20.085 agriculteurs) dont 3.160 ha en irrigation privée et 216.040 ha en bour.

Ainsi, et afin de mener à bien cette campagne, la DPA a élaboré un programme ambitieux pour les deux provinces (Safi et Youssoufia), dans lequel toutes les cultures projetées auront à occuper une superficie globale de 483.000 ha. En ce sens, les principales dispositions prises consistent en la programmation, d’abord, de 18.500 ha de betterave à sucre dont 1.700 ha dans la province de Safi. Il y a aussi lieu de noter l’élaboration d’un programme permettant la commercialisation de 200.000 quintaux de semences sélectionnées avec maintien de soutien de prix par l’état et dont 55.000 quintaux profiteront à la province de Safi.

La DPA a également élaboré un programme spécial pour la commercialisation de 120.00 quintaux d’engrais dont une dotation pour Safi de 20.000 quintaux. Un réseau de distribution des semences sélectionnées et d’engrais constitué de 9 points de vente a été érigé, prônant ainsi la politique de proximité... .

Salah Zentar

LE MATIN - le 25 novembre 2015

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Centrale thermique de Safi : 4 ouvriers périssent dans un accident de travail

Quatre ouvriers, dont 3 Marocains et un Indonésien, ont trouvé la mort, et un autre a été blessé, dimanche soir, dans un accident de travail sur le chantier de construction d'une centrale thermique à la commune rurale d'Ouled Salmane, dans la province de Safi, apprend-on auprès des autorités locales.

L'accident s'est produit vers 20h15 suite à une panne technique au niveau de l'ascenseur du chantier, ajoute-t-on de même source.

Aussitôt informées de cet accident, les autorités provinciales et sécuritaires se sont rendues sur le lieu du drame accompagnées du délégué provincial du travail, précise-t-on, notant que les dépouilles des victimes ont été transférées à la morgue provinciale tandis que l'ouvrier blessé a été évacué vers l'hôpital Mohammed V de Safi.

Une enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie royale sous la supervision du parquet général.

MAP

LE MATIN - le 23 novembre 2015

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Safi : 2015-2016 - الجمع العام العادي لنادي أولمبيك آسفي فرع كرة القدم

le 10 octobre 2015

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Intempéries : mobilisation du Comité de vigilance

Le Comité de vigilance de la province de Safi a décidé, à l’issue d’une réunion tenue jeudi dernier, de reconduire, au titre de l'année 2015-2016, le même programme et la même stratégie adoptés l’an dernier en matière de lutte contre les risques de dégâts pouvant éventuellement être causés en cas d’intempéries. En ce sens, la reconduction de ce programme atteste de l’efficience de sa contexture et de sa conception. Ledit programme est en mesure d’instaurer, dans une approche participative, l’implication commune des services de l’état et des autorités territoriales, ainsi que celle des élus.

Son adoption une deuxième fois s’explique également par son dispositif de vigilance, dont l’action est axée essentiellement sur le découpage du territoire provincial en quatre unités d’intervention, à savoir Jemaâ Shaim au niveau du cercle d’Abda, la ville de Gzoula, Hrara et les localités qui lui sont rattachées. à cela s’ajoute Safi en sa qualité de ville abritant une population importante et les principaux établissements socioéconomiques, avec tout ce que cela suppose en termes de moyens et de logistique dont disposent les services de l’état et ceux des organismes publics.

«Tout a été ficelé : le programme, l’emplacement des engins et celui des services, ainsi que la désignation des coordonnateurs au niveau des quatre unités concernées», a indiqué, lors de la réunion, Abdelfattah Labjioui, gouverneur de la province, exhortant les membres du Comité de vigilance à une mobilisation commune et constante pour mener à bon port la mission qui leur est dévolue. Par ailleurs, les mesures anticipatives adoptées par ce programme ont pu atténuer tout ce qui est de nature à influer sur la vie de la population. En effet, toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer aussi bien la sécurité des installations et équipements de base que celle des ouvrages qui leur sont rattachés (routes, ponts, poteaux et fils électriques, réseaux d’eau potable et d’assainissement, avaloirs, regards, etc.). Aussi, il serait souhaitable de programmer dès maintenant une campagne de sensibilisation auprès de la population résidant dans des zones à risque, non loin de certains points noirs.

Salah Zentar

LE MATIN - le 05 October 2015

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Safi reprend le cap du développement

- Un hub phosphatier international et un nouveau port en 2017
- Et une connexion au réseau autoroutier à partir de cette année

Les signes avant-coureurs sont là et annoncent un processus de développement durable pour la ville de Safi et pour toute la région Marrakech/Safi. La ville désormais adossée à Marrakech promet un véritable jackpot et les projets de développement s’y multiplient. Rien que pour cette année, Safi a attiré 20 projets d’investissement d’un montant de 1 milliard de DH. L’industrie, le commerce et le tourisme tirent ces investissements d’après le bilan du CRI de Doukkala Abda/Safi. C’est que la ville regorge de potentialités économiques. L’agriculture, la pêche, l’artisanat et l’industrie constituent les secteurs les plus pourvoyeurs de richesse et d’emploi. La fertilité de l’arrière-pays et la richesse halieutique, conjuguées au savoir-faire de l’homme de la région, permettent d’assurer une production dédiée à la consommation et à l’industrie. A côté de la valorisation du secteur primaire, qui reste limité aux meuneries, aux huileries et à l’industrie de poisson, la filière chimique et parachimique accapare une place prépondérante dans l’industrie locale. L’OCP, le leader mondial de la transformation du phosphate, a implanté sur environ 1500 hectares, plusieurs unités industrielles spécialisées dans la production des acides, des engrais et des aliments de bétail et de volaille. D’autres industries se sont installées : la transformation des fertilisants, la production du ciment, la valorisation du gypse et de la barytine, en plus des dizaines de PME et PMI qui gravitent autour des donneurs d’ordre industriels installés sur ce territoire.

Avec les nouveaux projets en cours, c’est une nouvelle cité industrielle qui se dessine et qui englobera un hub phosphatier international, avec un minimum d’investissement de 30 milliards de DH , la centrale thermique, le nouveau port, une zone logistique et une zone industrielle. Il est programmé deux extensions dudit nouveau port entre 2018 et 2022. En attendant, la construction du nouveau port de Safi -nécessitant un investissement de 4 milliards de DH, avance dans les délais et sera opérationnelle à fin 2017 en même temps que la centrale thermique, qui nécessite un investissement de 23 Milliards de DH, indique-t-on. La première phase du port, qui doit être achevée en août 2017 et donnera un nouvel élan à la requalification urbaine de la ville de Safi dont le développement économique sera renforcé. Auparavant excentrée, l’ex capitale de Abda, sera connectée au réseau autoroutier national vers l’axe du nord à partir de cette année, et vers Marrakech prévu dans le nouveau pack des autoroutes du Maroc.

Pour assurer un développement harmonieux et garantir la satisfaction des besoins des opérateurs économiques appelés à être séduits par ce territoire, l’Etat à travers le ministère de l’Equipement, procède à l’acquisition du foncier nécessaire, indique Bouchaib Erraziki, directeur du CRI de Doukkala Abda/Safi.Quel sera le sort du port ? L’actuel port de la ville de Safi connaîtra de son côté un profond changement puisque l’activité minière et phosphatière sortira vers la nouvelle structure maritime. L’étude de requalification faite depuis des années sera actualisée pour tenir compte des nouvelles perspectives de développement de ce territoire. Les opérateurs économiques, des élus et des autorités évoquent déjà les axes d’orientation de l’ancien port, notamment, zone offshore, quai de plaisance et quai de croisières.

Badra BERRISSOULE

www.leconomiste.com - Édition n°4595 - le 08 Août 2015

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Safi : Produits du Terroir


leconomiste_n4514_28-04-2015_produits_du_terroir

www.leconomiste.com - Édition n°4514 - le 28 Avril 2015


Safi : Exportation de câpres
Le Maroc risque de perdre son leadership

- L’infestation par des insectes ravageurs sévit depuis 3 ans à Safi première région productrice
- Les unités industrielles obligées d’importer de la matière première du Moyen-Orient
- Alors que le Maroc est le 1er producteur et exportateur dans le bassin méditerranéen

«IL est urgent de trouver une solution aux ravageurs (mouche et punaise) qui attaquent nos plantations depuis près de trois ans». Les agriculteurs de la câpre dans la région de Safi tirent la sonnette d’alarme quant à cette culture dont la qualité du rendement commence à sérieusement dépérir en raison de la menace des insectes qui ravagent la production. Une matière première destinée aux trois unités agro-industrielles situées dans la zone. Parmi elles, la société Caprel dont la production de Safi satisfait près de 70% des approvisionnements en câpres, et dont les déboires inquiètent sérieusement le management. «Durant ces dernières années, nous avons constaté un accroissement du taux des déchets au niveau des livraisons de matières premières qui est passé de 4% en 2004 à 25% en 2014», s’inquiète Boubker Bouayad, directeur d’exploitation à Caprel.


Après une stagnation pendant plusieurs années, la superficie dédiée à la culture de la câpre dans la région de Safi va connaître une évolution. Cela grâce au lancement d’un projet pour le développement de cette culture dans le cadre du Plan Maroc Vert. D’un montant de 58 millions de DH, ce projet vise l’extension de la superficie cultivée de 5.000 ha dont plus de 900 ha sont déjà réalisés


Un cas de refoulement d’un lot contaminé exporté du Maroc a été enregistré dernièrement, est-il indiqué auprès des professionnels. «Et si rien n’est fait, l’effet des ravageurs pourrait même conduire à la disparition de cette culture au niveau de la région», s’inquiètent des agriculteurs. Confrontée à cette situation, l’unité de Caprel (qui a exporté 3.000 tonnes en 2014) s’est retrouvée dans l’obligation d’importer près de 700 tonnes de câpres du Moyen-Orient pour assurer un approvisionnement normal lui permettant d’honorer ses engagements envers ses clients à l’étranger. Un sérieux problème qui risque également de nuire à l’image du Maroc.

Outre l’infestation par les ravageurs, les professionnels rappellent également le déficit énorme en matière de valorisation de cette culture qui fait partie du patrimoine végétal de la région d’Abda. Sur ce volet, il faut rappeler que près de 85% de la production nationale sont exportées en vrac.

A souligner, la province de Safi se positionne en tête des régions productrices au Maroc avec une part de plus de 40% de la production nationale. A cela s’ajoute la qualité qui distingue la câpre de Safi sur le marché national et international. Il s’agit d’une activité qui assure le revenu à près de 2.500 familles, selon les données de la direction régionale de l’agriculture. «Les revenus dégagés varient en fonction de la superficie cultivée, ils passent de 5.000 DH à 60.000 DH par an», précise un agriculteur de la région. Cette activité assure également l’emploi pour près de 6.000 ouvriers dont la majorité sont des femmes durant une période de 120 jours. Aussi, la rencontre entre professionnels du secteur à Safi a permis de réfléchir aux pistes de développement de cette culture afin de lui permettre de devenir un vecteur de promotion et de rayonnement de la région.

Une région qui reste hélas enclavée et peu visible pour les opérateurs touristiques nationaux et étrangers en dépit de ses atouts naturels et historiques. «Actuellement, il y a un contexte favorable pour amorcer le chantier de la valorisation de cette culture après l’attribution par le ministère de l’Agriculture dernièrement de l’Indication géographique protégée (IGP) baptisé Câpre de Safi», rappelle Abderrahman Nayli, directeur régional de l’agriculture Doukkala-Abda. Il s’agit d’une labellisation qui permettra de booster l’exportation de ce produit de terroir. Cette distinction a été obtenue après l’adoption d’un cahier des charges qui porte sur la mise à niveau de la filière depuis l’implantation dans les champs en passant par la récolte de la production avant d’arriver à la phase de transformation dans les unités industrielles. «De notre côté, en tant qu’industriel, nous avons déjà pris en compte les aspects de qualité y compris celui de la traçabilité», signale le responsable de Caprel. Mais le grand travail reste à faire chez les agricultures qui travaillent encore dans des conditions précaires que ce soit au niveau de la production ou la commercialisation de leur production. Un défi qui démarre d’abord par le respect du cahier des charges imposant aux agriculteurs de s’organiser en coopératives. «Ainsi, pourront-ils jouer le rôle de relais entre notre usine et les agriculteurs. Nous serions prêts dans ce cadre à leur confier certaines de nos activités, ce qui va contribuer à l’amélioration des revenus des agriculteurs», conclut Boubker Bouayad.


La valorisation rapporte gros

La valorisation de la filière de la câpre rapporte mieux à l’export. Ainsi, la valeur d’exportation de près de 15.000 tonnes en vrac en 2014 ne dépasse pas 400 millions de DH. Alors que pour près de 2.000 tonnes destinées à la consommation (en réception hermétique RH), la valeur dépasse les 100 millions de DH. La valorisation est effectuée pour le moment à Fès dont la région est également grande productrice de la câpre. Les unités de Safi assurent uniquement l’export en vrac pour une valeur de près de 160 millions de DH en 2014 pour une quantité d’environ 5.200 tonnes.


Noureddine EL AISSI

www.leconomiste.com - Édition n°4490 - le 25 mars 2015

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Safi
Invasion : adrénaline et surf en pleine nuit à Safi

Filmer deux surfeurs affronter les vagues de Safi en pleine nuit, c’est le défi relevé, avec une bonne dose de second degré, par le court-métrage Invasion.
La bande-annonce avait été présentée l’année dernière, le court-métrage a ensuite été présenté dans plusieurs festivals. Invasion, The Right point break: Safi est maintenant disponible sur la toile. Le surfeur marocain Jérôme Sahyoun et l’espagnol Axi Muniain sont filmés de nuit par le réalisateur Fred Behro à Safi.
Un tournage qui a nécessité un matériel de pointe, des planches de surf LED, des spots puissants pour illuminer les vagues, et le courage des deux surfeurs qui ont surfé des « tubes » de 2m50 en pleine nuit.
Impressionnant, magique et plein de second degré: le court-métrage est censé montrer comment des aliens sont venus remplir une mission mystérieuse à Safi. La bonne nouvelle ? La production promet un second film.

Par Amanda Chapon - 14 mars 2015 - 08:35

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Safi : Centrale charbon - Livraison en 2017


Le projet de la centrale à charbon propre de Safi va nécessiter un investissement de 22 milliards de DH. Il est porté par Nareva, GDF Suez et Mitsui à part égale. Le contrat avec l’ONEE est déjà signé. Daewoo sera en charge de la construction. Le montage financier sera achevé d’ici mai pour un début de travaux dans les mois suivants. La livraison est prévue pour 2017 et mise en marche prévue au premier trimestre 2018. Il.B.

www.leconomiste.com - 2015